19/05/2012
Monumenta, le Bain révélateur
La visite procure l'impression de se promener sur les parois arrondies d'un téléobjectif ou sur la première palette primitive,celle de vos cinq ans quand vous gribouilliez sur la table. Les pieds se retrouvent pris dans les bleus. On redécouvre ses chaussures. Les yeux levés s'épuisent dans les diffractions.
La nef change triplement de couleur : selon l'heure de la journée, le lieu où l'on regarde et la lentille que l'on choisit.
VERTE.
ORANGE.
BLEU. JAUNE.
Le créateur bannit le rouge mais garde le cercle. Le nerf optique s'épuise dans les arcs et parfois les gens déambulent au plafond. Il était une fois.
Comme si l'artiste, au fait de la beauté du monde, en avait révélé les couleurs.
Daniel Buren, Nef du Grand Palais, jusqu'au 21 juin.
18:43 Publié dans Photo, art contemporain | Commentaires (0) | | Digg | Facebook |
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