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27/06/2012

Idée sortie haute couture - La Source

Les costumes merveilleux réalisés par Christian Lacroix et toute l'équipe de l'Opéra Garnier pour LA SOURCE sont exposés à Moulins. Et l'affiche est d'un bleu à pâlir.


http://www.francetv.fr/culturebox/les-costumes-du-ballet-la-source-signes-lacroix-exposes-au-cncs-a-moulins-101731

29/04/2012

Une délicieuse requête qui a conduit ici une ou un internaute

 

 

 

"C'est sûr eliza doolittle porte une robe très bien coupée."*

 

 

 

* Si vous vous reconnaissez dans cette citation, n'hésitez pas à m'en faire part.

15/04/2012

Los Angeles, prête-moi tes rollers...

 

 

La Cité des démons

 

Des écrivains ratés se promènent en Porsche, dont ils cassent les phares pour donner une impression vintage. Le fantôme des Doors marche dans le grenier. Les riffs se perdent dans la nuit. Les yeux d'enfants pétillent sous les enseignes de glaciers.

 

Rock me, burn me

 

 

Les skateuses qui couchent avec vous s’enfuient au petit matin  avec vos vinyls. Les portes grincent. Kurt Cobain est mort. Une fille  passe la veillée funèbre une bougie à la main au bord de l’Océan. Los Angeles est la ville du rock, et si vous portez un coquillage à l’oreille, ce n’est pas les vagues que vous entendrez.

 

Tentaculaire

 

Je rêve d’y aller mais tout le monde est déçu, c’est une ville d’échangeurs, de drive in, et de panneaux d’autoroutes. Sur les hauteurs, dans une petite maison, Julie Delpy écrit des comédies, dans lesquelles son père crève l’écran un saucisson à la main. Petite frenchy dans la grande ville. Elle ne sort pas : la fumée des Hummer l’intoxiquerait.

 

Venice is a bitch

 

Des canaux, de petites maisons, le refuge des poètes de la Beat generation, les marchands de glace, les streatballers, les palmiers, les embouteillages. Nous sommes inquiets : ne serait-ce pas la Croisette, mais en mieux ? Le dernier chic sur la plage, faire du footing avec des chaussettes hautes, des Ray-ban et un Borsalino sur la tête. La lumière est surexposée, ce qui donne l’impression de vivre dans les années 1980.

 

Où l'on se gondole


 

Venise Beach est le berceau de la planche à roulettes. "Travaille-le ollie pour t'envoyer en l'air" : telle est la devise des skateuses. Le fondateur du quartier, un certain Abott Kinney, admirateur de la cité des Doges, décida de transformer les marécages en canaux.

 

En 1905, des gondolieri participent à l'inauguration.

 

 

...à contre-courant

 

Saviez-vous que l’eau est froide ? L’Océan pacifique fait semblant de donner sa respiration à la ville. Ce qui rafraîchit les sportifs  dans les salles de musculation à ciel ouvert. Les bateaux tagués échouent sur la plage, où ils se métamorphosent malgré eux en installation artistique.

 

"Dieu nous hait tous"

 

On mange une glace et hop on y va!

 

Outre les soirées organisées par le Los Angeles Time, l’une des principales distractions nocturnes réside dans la tournée des clubs de strip-tease.  C’est pas glorieux, je sais.

 

Politique

 

Kérouac a laissé son empreinte hippie. Un vent de liberté a soufflé sur la lagune et les pontons, là où les rêves sont inoxydables.

 

Les habitants de Venice beach votent Démocrates, disposent de la plus grande clinique de soins gratuits du pays pour maintenir la mixité sociale, ne mentent jamais durant les repas mondains, ont une fille adoratrice de Satan, mais ça ne les inquiète pas, car vous savez quoi ?

 

Ils sont cools.

 

Fille à la vanille

 

 

Karen a quarante ans, est douce, compréhensive, terriblement sexy, et ne ment jamais. Un goût inné pour le bonheur. Le genre de fille qui joue de l’air guitare et mange des fausses pommes.

 

 

  

 

 

24/05/2011

Fashion! Petite robe noire, escarpins...

Je me suis acheté une bête de T-shirt, avec les Aristochats qui jouent dans un orchestre. Le problème, c'est que j'ai 37 ans.

Mais la faute en incombe à ce petit magasin du Marais qui ne propose que Walt Disney ou les Beatles. J'ai également acquis un top  à leur effigie. 

Heureusement, il n'y avait pas un troisième présentoire dédié à Nicolas Ceaucescu.

Il fait beau. Nous renonçons à notre libre arbitre. Résultat ce soir, il est 23H30, et j'ai le T-shirt sur moi, il sert de pyjama, et tous les matins, je mets le réveil à 6H10 et l'enlève avant que ma copine ne se réveille.

Il y a quelques minutes, alors que je lui ai annoncé que j'allais écrire un texte sur le dit textile, et qu'il était devenu ma muse, elle m'a dit "pense à écrire VILAIN".

D'un coup mon inspiration s'est tarie.

Sur un fond bleu clair, très sobre, se dessine un piano-armoire (sorte de deux-en-un fushia). Un chat vert pianote assis sur un tabouret au pied blanc  et qui ressemble vaguement à un modèle destiné à la traite des vaches. Visiblement il joue du jazz, parce qu'à côté de lui une sorte de Sydney "Bechat " bleu lapis lazuli souffle dans une trompette jaune.

Un chat de gouttière d'un orange plus classique, et tout récemment échappé de la roulotte de Django Reinhardt, espèce de vagabond, manie avec bonhommie le bandonéon.

Et là, l'oeil de la voisine, qui tous les soirs m'épie avec sa lunette astronomique, pétille, voire s'embrase lorsqu'elle découvre, d'un mouvement involontaire et descendant de son télescope, la contrebasse kaki du chat dégingandé. Le chat dégingandé semble être atteint de cessité derrière ses lunettes roses, ce qui lui confère un vrai talent mélodique, eu égard à son ouïe exacerbée.

Lorsque la voisine remonte sa longue-vue, dans une contre-plongée, qu'elle espère fructueuse, elle tombe sur des poils jaunes. Allez savoir pourquoi, le chat dégingandé a une tignasse caca d'oie.

J'en ai sué pour écrire ce texte.

Demain quand je le mettrai au lavage, il ne faut pas que j'oublie la lingette Décolor stop.

20/12/2010

La guerre des moutons

 

 

...à Paris, cet hiver, les bonnets sont chamarrés comme des chamallows, élégants comme des hélices d'hydravion, beaux comme des cerises sur le ciboulot. 
Moi qui croyais qu'ils ne servaient qu'à préserver du froid, je découvre qu'ils font monter la température. La chevelure est cachée, la chevelure est offerte. Les mèches descendent en torsades sur des visages de madone. On croise dans le métro des passagers de l'Orient-Express. Rendez-nous les coiffes à pompons de grand-mères, les bonnets frustes de pisteurs, les lainages hirsutes de travailleurs horticoles.

Les garçons marchent sous la neige raffinée. Les filles sortent d'une party des Années folles... Ainsi les enfants naissent dans des cartons à vêtements. C'est chou.