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01/04/2018

Théorie du Complot, l'affaire du collier de Pouchkine

Et si Alexandre Pouchkine n'était pas vraiment mort en duel ?

Pouchkine a mis en scène sa propre mort, après quoi il est allé à Paris, pour devenir le célèbre Alexandre Dumas. Cela semble absurde, mais les auteurs de cette incroyable hypothèse, inédite en France, conduisent des arguments assez convaincants. Pouchkine et Dumas ont presque le même âge: le premier est né en 1799, le second en 1802. Alexander et Alexandre sont très semblables en apparence et intérieurement.

Ces deux écrivains ont des racines africaines. Indigène de la monarchie russe à sa manière, Pouchkine a un arrière grand père noir. Ex-esclave, il devient un proche du Tsar Pierre le Grand, il s'appelle Gannibal.

 

                       La petite fille de Pouchkine                       (@ Fenoweb)

 

Dumas est l’auteur de Voyages en Russie si dépaysants qu’on ne les imagine guère écrits que par un autochtone et la blessure de Pouchkine à l’issue du duel n'est pas grave, aussi guérirait-il facilement. Les dernières années de la vie d’Alexander sont liées à d'énormes dettes, une disparition opportune le soulagerait, de là à ce qu’il mette en scène son propre décès, il y a un pas qu’en tant qu’exégète, je franchis bravement.

Après sa mort le Tsar Nicolas Ier lui pardonne tout. Pouchkine ne supporterait pas de voir sa gloire littéraire sacrifiée sur l’autel des intérêts d’argent. Les observateurs russes voient dans les styles respectifs des deux écrivains des similitudes frappantes. Ont-ils raison ? Est-ce possible qu’Alexander Pouchkine soit Alexandre Dumas ?

Une incroyable série de coïncidences, une théorie nationaliste fumeuse au service de l’expansionnisme de Poutine, ou encore l’incroyable talent d’un seul écrivain mis au service de deux nations ? Je vous laisse trancher, amie lectrice et amusant lecteur.

23/06/2016

Quizz estival. Êtes-vous une bombe sexuelle?

 

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Vous croisez trois marins :

# vous les invitez à danser.

@ ils vous racontent leur vie en vous bouffant du regard.

& vous les guidez.

€ ils vous invitent à danser.

 

Vous êtes invitée chez des garçons inconnus, vous jouez :

# à action vérité

@ avec la mousse à raser 

& à la fille timide

€ à l'auto-stoppeuse reconnaissante

 

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Votre sport préféré :

# la pole dance

@ le surf

& la course à pied

€ la zumba

 

Votre film préféré :

# Neuf semaines et demie

@ Witness

& Femme fatale

€ Springbreakers

 

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Un beau brun vous emmène au Galeries Lafayette :

# Il n'arrive jamais à destination.

@ Il se fait expulser par la sécurité.

& Il se bourre de macarons avec vous.

€ Il vous fait le coup de la panne.

 

 

Vous rêvez d'une fellation :

# au Jardin des Tuileries

@ dans une montée d'escalier Hausmannienne

& dans un water bed

€ sur une banquette de Wagon-lit

 

Vous rêvez de faire l'amour :

# au BHV

@ au Musée d'Orsay

& dans un champ de blé

€ dans un confessionnal

 

Résultats et profils en commentaires.

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11/05/2016

Lucide

« Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes.
Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer.
Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes.
Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.
En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux.
Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages.
Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants.
Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture.
Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays.
En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».

Discours de Robert Kennedy

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21/10/2015

Come to me

Il est appuyé contre le lampadaire, elle traverse la route, il se raccroche au lampadaire, elle est là, elle est dans sa bouche, il est entre ses lèvres, il fait nuit, contre le mur, contre elle, au creux de son souffle, dans l'air qu'elle inspire, au fond de sa gorge, au fond de ses yeux, au creux de sa nuque, sa chevelure contre ses joues, ses tempes où bat son coeur, entre ses dents, prête à mordre, prêt à la dévorer.

 

Je suis un filet de salive sur le I du verbe aimer. Fragile.

 

Tu réclames des baisers à perte de vue. Je t'embrasserai à perdre haleine. Je veux fondre et danser dans tes pupilles. Nos lèvres chaudes contre les parois du magasin. À l'aube de notre baiser. Ta langue est une prairie, mon souffle est un abîme. Songe à l'infini du ciel bleu. Je me dissiperai comme un parfum au creux de ta commissure. Perds-toi en toi mon âme. Nos lèvres ne font qu'une. Je veux t'embrasser contre une grille, que tes sandales glissent dans la bouche.Je pleure tes froissements de cils contre ma tempe. Baise-moi encore, enfonce ta langue dans ma bouche mon amour. 

 

Je veux entendre ton coeur papillonner sur ma langue. Tu veux éprouver  mon désir qui frétille sur tes lèvres. Nous sommes  l'origine du monde et sa fin. Regardons le soleil se coucher sur tes papilles. Les lèvres, je les aime dessinées, ourlées.  Tu les aimes fiévreuses, dépassées. Qu'elles rougissent à vue d'oeil, et n'aient plus honte de rien. Qu'elles ne cessent jamais, tu l'entends,  de me parler d'amour. Embrasse-moi encore, et que je ne perde pas une goutte de notre rêve. 

 

Le sucre dégouline sur nos lèvres. À l'aube de notre baiser. Le sel perle sur tes paupières. Ne me retire pas ta bouche.

 

 

11:41 Publié dans Inclassable | Commentaires (0) | Tags : baiser, amour, french kiss | | Digg! Digg |  Facebook |

08/06/2015

Pour obtenir le Prix Femina

Afin d'obtenir le Femina ou le Prix de Flore, votre serviteur vous a concocté un superbe pitch de roman, libre de droits. Faites-vous plaisir.

Pitch de roman, façon grande littérature française 

 

Paul parle à la première personne, il a vécu un chagrin d'amour terrible, dont il se rappelle les fulgurances sexuelles, racontées en gros plan et avec des mots crus. Extrêmement affecté par cette séparation, il s'intéresse au mouvement anti-mariage pour tous, collectionne les casques de la Wehrmacht, et s'inscrit à l'association "Les nouveaux Pétainistes" pour lutter contre la création dans les régions françaises de micro-califats. Il garde de son expérience de trader la haine d'un monde superficiel gouverné par le marketing, la publicité et le pognon, mais se rappelle avec fascination de ce moment où il prenait de la coke et où les filles étaient faciles. Sa dépression s'accentue lorsque sa sœur, qu'il déteste, séquestrée 10 ans dans une cave en Autriche est libérée et vient vivre chez lui. Sa misanthropie s'accroît. Il décide de ressortir de son tiroir, toutes les lettres de rupture odieuses qu'il a envoyées à ses ex, quand il était Trader et qu'il prenait plaisir à les humilier. Il devient scientologue et sa sœur tombe d'un avion, mais survit car elle a les cartilages mous. Sa femme Lucienne a pour passe-temps de recopier à la main des articles de Wikipedia, un jour elle tombe sur la biographie d'une critique d'Art un peu vulgaire qu'elle a déjà croisée en club échangiste avec Paul, c'est un déclic : elle abandonne Paul et se lance dans des installations d'Arte Povera avec des spaghettis.Paul cherche à réussir son suicide. Il erre dans le Quartier latin et se souvient du jazz dans les caves et de son premier amour. Le Quartier latin devient un personnage à part entière du livre. L'aimant autour duquel tout gravite. Le lecteur croise Sartre, Beauvoir et Marc Édouard Nabe jeune au détour de la Rue Bonaparte. Un soir de Beuverie Paul déprimé et passablement éméché lance à un habitué des Trois Maillets : "Je vais te faire courir moi sale PD!" S'ensuit une altercation violente : Paul sort son couteau à cran d'arrêt et tue le garçon de 25 ans à peine. Le lendemain il s'enfuit en Colombie, où il deviendra, sous l'identité d'Arturo éleveur d'autruches. À Versailles, Lucienne installe ses toiles dans la galerie des glaces.

06/02/2015

Sagan des villes et Sagan des champs

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Les grandes villes n'existent pas est une méditation sur la vie à la campagne, de l'enfance à l'âge adulte. Sur le bonheur, quand la vie palpite autour du stade municipal, de l'élection de la Rosière sur un char à foin, ou encore de l'ail sauvage que les enfants ramassent, dans les marais fiévreux. Cécile parle pour tous ses copains de classe, ses ex, ses voisins, tous ceux qui savent ce que c'est que de vivre à 30 kilomètres du premier centre commercial. Cécile n'écrit pas Guerre et Paix. Une description libre. Quelquefois bouleversante. Elle passe du coq à l'âne, de l'école à l'Église, du loto aux premiers scooters. Indépendamment de ces instantanés, une voix émerge, mélancolique et vive. "Mais l'église, c'est surtout le lieu, où même si on ne croit pas en Dieu, même si on n'y comprend rien, si on n'y ressent rien, on préfère tout de même s'y montrer sous son meilleur profil."Et une image m'a traversé l'esprit en la lisant, celle de Françoise, avec ses fulgurations et ses aléas. Cécile aura sans doute des ratés : elle racontera peut-être mal la vie d'une copine qui vend des aspirateurs, mais, un jour, tu verras, elle nous renversera sur sa mob.

Les grandes villes n'existent pas. Cécile Coulon - Seuil

18/01/2015

Dix résolutions (intenables) pour 2015

 

Mettre à la retraite tous les journalistes de plus de 60 ans que l'âge a rendus peureux.

Pouvoir rire de tout et avec tout le monde (la liste des exceptions suivra sous pli discret).

Aimer Place du Panthéon.

Aimer in the shower tonight.

Ne pas rouler en trottinette sur les pieds d'un fantassin armé jusqu'aux dents du dispositif Vigipirate niveau triangle rouge foncé tout ça, tout ça.

Ne pas caricaturer Paulette (c'est facile tant que je n'en connais pas).

Boire un café avec Cameron Diaz et de la mousse.

Lire Arsinoé en Italien, en Danois, et, cerise sur le gâteau,  en Finlandais si là-haut t'es bien luné, mais ne le prends pas mal, steup.

Se concentrer sur le sport et non la salle à la salle de sport (et muscler mon intelligence).

Retarder 2017 avec des ruses de Sioux.

Et bonus ! 

Engager une vraie maquilleuse  brune pour l'anniversaire des enfants ( c'est la résolution Gala Closer à 950 euros pour la lectrice qui a du mal à joindre les deux bouts).

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Moi après les attentats

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23:17 Publié dans Actualité, Inclassable | Commentaires (3) | | Digg! Digg |  Facebook |

07/06/2014

Le Quizz estival ! Munissez-vous d'un bon vieux papier et d'un stylo...

QUIZZ

 

Quelle héroïne êtes-vous  ?

 

1)      Votre libraire idéal c’est :

*  Un jeune irlandais alcoolique.

@ Une bombe brune qui mange sur sa planche de surf.

£ L’arrière-petite-fille de Georges Sand.

 

2)      Vous emmenez sur une île déserte :

*Une cloche.

@Votre ipad.

£Un groupe électrogène.

 

3)      La vie ne serait pas la même :

*Sans toit.

@Sans toi.

£Sans moi.

 

4)      Tu vas danser en boîte :

*Au Balajo.

@Aux Bains-Douches.

£ Chez Castel.

 

 

5)      Tu bois :

*Un TGV.

@Un bombardino.

£ La prune de ton copain Alex.

 

6)  Devant l’ouvreuse c’est :

* « Une place pour Chacun cherche son chat ch’il-vous-plaît. »

@ « Le Temps des gitans, please ! »

£ « Quelle salle pour Nymphomaniac ? »

 

7) Tu te réveilles :

* Dans un champ.

@Dans un enclos.

 £ Dans un musée.

 

8) Ton rêve favori :

*Rome.

@ Stockholm.

£ Goa.

 

9)      Ta citation préférée :

* « Entre ici, ami de mon cœur. »

@ « J’aime ces hommes qui font ce qu’ils peuvent, assis sur le bord des fleuves »

£ « Le temps est un vieillard qui a la malice des enfants. »

 

10) Tu veux l’emballer :

*Tu prends du papier-cadeaux.

@Tu mets une cravate.

£ Tu l’invites à un effeuillage burlesque.

 

11) T'es qui toi?

*

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 @

 

£

 

 

Retrouve ton profil ci-dessous dans les commentaires...

 

 

 

 

 

28/03/2013

Mieux vaut tard que jamais, mes voeux pour 2013.

Chers lectrices et lecteurs,

Anne-Aymone remet des biches dans la cheminée avec ses yeux de buche.

Ces vœux vous sont adressés, vous, les orphelins de la littérature drolatique, les pupilles de la scansion, les nostalgiques du mot-valise.

Je suis au coin du feu avec Anne-Aymone, et il fait froid dehors. Il fait froid pour vous qui n’avez rien de bon à vous mettre sous la dent. Pas le moindre roman futile. Seuls des textes hargneux ou rédigés à l’encre des chagrins d’amour, sans calembour ni trompette.

Ça sent la biche…

Presbycoptère : papamobile volante.

Le personnage est un être de papier, nous l’oublions trop souvent, tout pénétrés de la grandeur de l’œuvre. Il vole et n’a pas plus de consistance qu’un froissement de feuille un matin de printemps.

Tu n’as pas mis assez de petit bois Anne-Aymone !

Souvent les histoires de romans sont plus tristes que Bambi, mais combien de Catherine Millet dont la chair est triste, pour une Emily Brontë dont la chair est tragique ?

Alors amies lectrices, amis lecteurs, pourquoi ne pas profiter de 2013 pour courir sur les sentiers du Nonsense, pour donner du grain au Coq-à-l’âne, pour laisser fleurir l’humour noir, et vous liguer d’improvisation.

Cueillir des fougères.

Cependant je crains de vous décevoir et de n’avoir la légèreté que de façade et l’humour intermittent.

Ça sent le sapin.

Aussi devant l’âtre toute noire, Anne-Aymone se joint à moi, pour vous souhaiter plein de bonnes heures pour 2013 et la santé.

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06/10/2012

N'est pas suédois qui veut

"Il y a des enfances en Suède qui ressemblent à des vieillesses en Suisse." D.Foenkinos

27/08/2012

Je m'abandonne aux éclats brisés

Le journal offre une éternité à des incidents oubliés , à des bouleversements historiques, aux errements d'une âme. Et le papier leur donne une matérialité avant qu'ils ne se froissent, ne se consument ou ne servent à allumer une pipe d'opium. N'y voyez pas un éloge de la drogue, mais l'invitation au départ, car dites "opium"et vous êtes en Chine, étendu sur une paillasse, l'oeil perdu, sur une table de Majong. Entre deux robes de soie qui passent. 

Chaque mot est un éclat de verre qui découpe une parcelle d'intimité, un fragment  d'amour. Leur mosaïque délimite une silhouette, un être-soi. J'écris pour exercer une activité libre, comme courir, ou construire des Tour  Eiffel en allumettes. La précision du lexique permet de mettre la main sur l'objet qui nous échappe. Dites "écume" et vous la tiendrez dans vos mains. Ils me semble que plus on est pataud et plus l'écriture participe à ce processus de ressaisissement. Vous pouvez écrire "mortaise têtiaire" mais vous n'arriverez jamais à la poser sur une porte. Pourtant à force de l'écrire vous verrez la porte, l'ouvrirez et découvrirez des mondes insoupçonnés.

J'aurai mon mot si je n'ai ma main.
Car chaque mot est une porte ouverte, et vous descendez des escaliers, descendez des escaliers, des escaliers. Vos rêves ont des étages. 

Qui m'interdit de grimper sur le mot "étages", de marcher et d'agripper "je m'abandonne". À peine l'ai-je énoncé que me voilà basculant la tête en arrière.



08/08/2012

Un écrivain normal

Moi, Prix Goncourt, je n'écrirai pas des textes dépressifs. 

Moi, Prix Goncourt, je ne prendrai pas le Transsibérien avec un wagon d'écrivains pour écrire des conneries sur la steppe. 

Moi, Prix Goncourt, je n'en profiterai pas pour draguer Charlotte le Bon. 

Moi, Prix Goncourt, je ne jouerai pas à la pétanque avec Raël. 

Moi, Prix Goncourt, je ne choisirai pas des titres limpides comme Métaphysique des tubes, ou Les Particules élémentaires. 

Moi, Prix Goncourt, je serai moi tout simplement. 

Moi Prix Goncourt, je ne raconterai pas la vie quotidienne de mon mari en soins palliatifs. 

Moi Prix Goncourt, mes écureuils ne vivront pas à Central Park, mes hérissons s'habilleront comme des sacs et je n'aurai pas de ferme en Afrique aux pieds des collines du Ngong. 

Moi, Prix Goncourt, les blagues grasses de Sollers me feront bien rire, un peu comme Pascal Bruckner, mais je n'écrirai pas un ouvrage philosophique dessus. 

Moi, Prix Goncourt, je ne déclencherai pas de guerre, car moi Prix Goncourt, mes raisonnements sont souvent brouillons, voire un peu bancaux. 

Moi, Prix Goncourt, Paris Match ne me prendra pas en photo sur la plage. 

Moi, sur la plage, je n'en profiterai pas pour draguer Charlotte le Bon. 

Moi, Prix Goncourt, je ne m'habillerai pas comme si mon mari est mort. Avec du crêpe noir et un grand chapeau de magicien. 

Moi, Prix Goncourt, mon livre ne fera pas mal à la tête.

15/07/2012

The race must go on!

Leçon °4

La nouvelle est tombée hier et les journaux ont fourbi leurs rubriques nécrologiques prérédigées.

Horrible!...

 Ourasi nous a  quittés et je laisse la parole à sa "nounou" interrogée par France 2 dont je vous restitue les propos. "Il n'y a eu qu'un Général de Gaulle, il n'y avait qu'un Ourasi, ce sera comme Le Général de Gaulle, on se rappellera d'Ourasi et du Général de Gaulle."

LE CHEVAL EST UN HOMME EN MIEUX.

Et l'auteur de ces lignes suggère même d'avancer sur la question brûlante du mariage pour les chevaux. 

- Alors heureuse?
-Oh oui, mon bel étalon!

22:38 Publié dans Inclassable | Commentaires (1) | | Digg! Digg |  Facebook |

22/06/2012

Textile

J'aimerais tant pouvoir créer des lampadaires avec des dessous de verres, des masques africains avec de la cire d'abeille, glisser des pétales de Baccarat dans des robes de danseuses, coudre des textes sur ton sourire, étirer la soie, faire taire mes mains taiseuses, mais je ne sais que télécommander des bateaux dans des fontaines rondes, donner des clefs d'hôtel à des couples en escapade, coller des coupures de presse. Je ne suis pas bricoleur et repeindre une table est un exploit, recoudre un bouton une chanson de gestes, et poser du carrelage mon apocalypse now.

Du coup, pour me rattraper j'essaie vainement d'avoir l'imagination concrète et de soigner la coupe de cheveux de mes héroïnes.

23:08 Publié dans Inclassable | Commentaires (3) | Tags : mode, couture, bricolage, littérature | | Digg! Digg |  Facebook |

29/04/2012

Une délicieuse requête qui a conduit ici une ou un internaute

 

 

 

"C'est sûr eliza doolittle porte une robe très bien coupée."*

 

 

 

* Si vous vous reconnaissez dans cette citation, n'hésitez pas à m'en faire part.

27/04/2012

...à méditer

 

 

"Dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est faciliter la réussite des médiocres"

Michel Audiard à propos de Félix Libris