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28/03/2013

Mieux vaut tard que jamais, mes voeux pour 2013.

Chers lectrices et lecteurs,

Anne-Aymone remet des biches dans la cheminée avec ses yeux de buche.

Ces vœux vous sont adressés, vous, les orphelins de la littérature drolatique, les pupilles de la scansion, les nostalgiques du mot-valise.

Je suis au coin du feu avec Anne-Aymone, et il fait froid dehors. Il fait froid pour vous qui n’avez rien de bon à vous mettre sous la dent. Pas le moindre roman futile. Seuls des textes hargneux ou rédigés à l’encre des chagrins d’amour, sans calembour ni trompette.

Ça sent la biche…

Presbycoptère : papamobile volante.

Le personnage est un être de papier, nous l’oublions trop souvent, tout pénétrés de la grandeur de l’œuvre. Il vole et n’a pas plus de consistance qu’un froissement de feuille un matin de printemps.

Tu n’as pas mis assez de petit bois Anne-Aymone !

Souvent les histoires de romans sont plus tristes que Bambi, mais combien de Catherine Millet dont la chair est triste, pour une Emily Brontë dont la chair est tragique ?

Alors amies lectrices, amis lecteurs, pourquoi ne pas profiter de 2013 pour courir sur les sentiers du Nonsense, pour donner du grain au Coq-à-l’âne, pour laisser fleurir l’humour noir, et vous liguer d’improvisation.

Cueillir des fougères.

Cependant je crains de vous décevoir et de n’avoir la légèreté que de façade et l’humour intermittent.

Ça sent le sapin.

Aussi devant l’âtre toute noire, Anne-Aymone se joint à moi, pour vous souhaiter plein de bonnes heures pour 2013 et la santé.

01:17 Publié dans Inclassable | Commentaires (0) | | Digg! Digg |  Facebook |

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