27/03/2011
Course d'orientation
La pluie des signes, l’île des cygnes, le désert des tartares, la forêt de symboles, la nuit des temps, la cabale. Déchiffre-moi ! Aie ! Pif ! Le fond de ma pensée, les valses hésitations, les je ne sais quoi, les je ne sais qui, les bègues, les Mystères de Paris.
Je rêve du mur séché au soleil de tes silences.
La muette, les portes, l’île de Ré, les sourires, les yeux, le regard, le Pont des amours, les stalactites, les peintures rupestres, les grains de beauté, les traveling arrière, les trous de souris, les poignées de portes, les correspondances, les mortaises têtières, le bricolage. J’ai glissé sous une peau de mandarine le secret des amours mortes, et sous un rosier fané le songe de tes pommettes. Saurais-je un jour pourquoi les filles sont patientes et font plusieurs choses à la fois ?
Une clef à mollette ouvrira le tiroir de ta commode. Et je n’aurai pas avancé d’un iota. Tu sais la vie, j’y comprends rien, j’y comprends rien.
12:36 Publié dans Inclassable, Poèmes | Commentaires (0) | Tags : mystères de paris, annecy, pont des amours, buzatti, commode, bricolage, mortaises têtiaires, bricorama, serrurerie | | Digg | Facebook |