17/04/2013
21h11 Paris s'éveille. Film court "A trip to remember"
Spéciale dédicace aux nightclubbers helvètes, et au baroudeur vieillissant.
23:15 Publié dans Cinéma, télévision | Commentaires (0) | Tags : roberto de angelis, alma jodorowsky, victoria olloqui, valéry zeitoun, hélèna noguerra, film, court métrage, musique, baron, germain, montana, hotel scribe | | Digg | Facebook |
14/03/2012
La grosse Histoire du Big Mac
Chapitre 1 - Contre les idées reçues.
Les frères Mac Donalds Mike Dike et Maurice Mac Donald ne sont pas les inventeurs du Hamburger. En même temps, on s'en doute.
Chapitre 2 - Les débuts.
Comme toute bonne success story américaine, l'histoire débute dans un garage, au milieu des huiles de moteurs. Ils bricolent leur premier grill artisanal, sur des vieux tonneaux. L'idée de faire cuire de la viande sur des plaques mal nettoyées ne les quittera plus, comme le leitmotiv lancinant du rêve américain. Leur premier stand de hots dogs appelé "Airdome" ne décolle pas. Mais en 1940, ils renomment leur restaurant "Mac Donald's" et bougent pour San Bernardino, en Californie, à deux pas de la plage, où tout le monde sait chacun mange n'importe quoi.
Leur camionnette sur le trottoir rapporte et les deux Mac voient leur train de vie progresser. À l'image de leur copain KFC, ils proposent également de l'huile de vidange trempée dans du poulet, sous le nom aérien de "chicken wings". Très vite toute la jeunesse dorée s'y presse : Humphrey Bogart après deux bouteilles de whisky, Lauren Bacall, qui passe récupérer Humphrey Bogart, les éboueurs qui passent récupérer les boîtes en carton.
Chapitre 3- Le Fast Food.
Les produits sont désormais directement consommés au volant. On mange vite pour oublier. Vite fait, bien mangé. Cela permet d'écouter de la musique ou de regarder "King-Kong", sur un parking douteux entre deux gran torini. Avec le voisin qui vous regarde.
Chapitre 4- Partout dans le monde.
L'Europe en ruine apprécie particulièrement la viande grillée sur des tonneaux. Le plan Marshall survient à point nommé pour les deux frères Mac Donald.
Chapitre 5- La consécration.
Ils créent en 1963 une "Université du Hamburger" qui rejoint la longue liste des universités qui ne servent à rien : la Fac de lettres, la Fac de psycho, la fac Pasqua, les écoles supérieures de marketing. Tous les matins de jeunes étudiants longilignes se rendent sur un campus ou pâturent des vaches, leur barbecue en bandoulière.
Chapitre 6 - Controverse.
Souvent synonyme de malbouffe dans la bouche de José Bové, ou de Ingrid Bétancourt, il n'est jamais associé au raffinement. Il vaut mieux manger sa main avec une pomme.
21:14 Publié dans Rêveries américaines | Commentaires (0) | Tags : mac donald, big mac, humphrey bogart, lauren bacall, josé bové, chicken wings, la grosse pomme, victoria olloqui | | Digg | Facebook |
15/02/2011
Le Malabaratha ou la formidable Histoire de la gomme à mâcher
Verset 1, à l'aube des temps anciens :
à la préhistoire les hommes désoeuvrés mâchaient de la sève de conifère. "C'est con mais y a rien à faire". Aussi pour chasser l'ennui dessinaient-ils des cochons d'Inde sur les grottes de Lascaux et à Malabar, puis vinrent les "itistes" qui chiquent. Un "itiste" tient le mur. C'est plus chic que le chewing-gum.
Verset 2, les mayas et les sacrifices humains :
il y a 5000 ans, les indiens mâchaient de la sève de sapotier, le "chiclé" sorte de latex. Cela faisait mal aux dents d'où l'expression : "c'est pas du chiclé". Puis ils recouvraient le soleil avec des chewing-gum usagés pour pouvoir sacrifier Tintin et Milou tranquilles, à la cool.
Verset 3, le sapotier et le sabotier :
le "chiclé" est utilisé dans des chaussures chinoises bas de gamme, qui nous piègent les pieds dans la colle, et c'est pas Rabbi Jacob qui nous dira le contraire.
Verset 4, le moyen âge :
l'âge obscur du "chiclé", on ne sait que peu de choses sur son utilisation à l'époque. Aucune trace de la résine en question exceptée dans la bosse en silicone de Quasimodo. Il la changeait souvent, d'où la fameuse danse d'Esmeralda, la "Bossa Nova".
Verset 5, le chiclé se marie à la gélatine, ou au sirop :
de cette union naît le Chewing-gum, inventé par un certain Thomas Adams, de la famille du même nom et dont les dents vertes pleines de chicos avaient mauvaise réputation. Fort de son succès personnel, dans le village et auprès des filles, il le commercialise en 1872.
Une version non comestible est proposée sous le nom de Patafix.
Verset 6, 1872, une avalanche de succès :
la reine Victoria est mise dans la confidence de son secret de fabrication, on tente de l'assassiner en février. Fort de cette tentative d'espionnage industriel, le succès est au rendez-vous. Les gens se pressent devant les bureaux de tabac, en collent sous les bureaux, et s'affrontent pour des paquets. Le 9 novembre, c'est l'incendie de Boston.
Verset 7, la controverse :
souvent aromatisé à la menthe, le chewing-gum est l'accessoire indispensable des rendez-vous amoureux et des discours fins et pleins de délicatesse de Nicolas Sarkozy. "Il ne mâche pas ses mots" s'étonne une malheureuse habitante réveillée en pleine nuit par les cris du Président.
Verset 8, le débarquement du Chewing gum :
en France, en 1944, les Gi's en lancent aux françaises dans les bals populaires, puis les embrassent.
Verset 9, le grand mixe et le petit ne se mélange pas :
les ingrédients sont malaxés pendant deux heures dans un pétrin, à 95 degrés; il faut veiller à ce qu'il soit propre. Après utilisation, devenu insipide, l'accessoire sera collé sous une table où il durcira comme un stalactite.
Verset 10, Chewing gum et art de vivre :
Souvent vulgaire dans la bouche de Madonna ou Britney spears, il n'est jamais synonyme d'élégance. Il vaut mieux manger une pomme avec sa main.
00:50 Publié dans Rêveries américaines | Commentaires (1) | Tags : chewing-gum, madonna, britney spears, reine victoria, famille adams, maya, mâcher, chiclé, tintin, milou, amérique, lascaux, malabar, sarkosy, campagne de publicité la pomme, victoria olloqui, itiste, latex, colle, rabbi jacob | | Digg | Facebook |