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20/12/2010

Un contre tous, tous les Etats-Unis

"Quand les mots ont le pouvoir de changer, l’état s’efforce de les brûler ou de les effacer, si forte est la crainte du pouvoir des mots."                                       
                                                                  Julien Assange

Une trace sur un blog, un bébé rose aux yeux bleus. Des millions de caractères. 200 000 notes secrètes. La grande paranoïa américaine, la peur en technicolor. "On a tout à apprendre des espions et des dealers". L'idée que la vérité peut frapper n'importe où, arbitrairement, sans prévenir, par package de notes diplomatiques ou, révoltante, à travers les yeux d'un soldat américain. Assange a déjà perdu. Il se planquait dans une vieille baraque anglaise de Fish and chips. Il caressait son chat tandis que le téléphone sonna.

« Former un homme n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu. » affirme Aristophane, et les oiseaux s'empressent d’ajouter que les paroles donnent des ailes aux gens.