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06/04/2012

Contre les empêcheurs de danser en rond

 

J’ai rangé ma trompette pour faire des pirouettes.

 

Je me fais le porte-parole des robes de soirées pour me plaindre de vos agissements. Vous aimez la techno impersonnelle ou les groupes allemands. Je le sais : c'est vous qui découragez les jupes légères, avec vos gros tee-shirts en lettres gothiques. Et qui changez de morceau pendant Marcia Baila. Baahh ! Vous êtes repoussants !

 

Ou alors ne serait-ce pas vous ! Oui vous ! ...Vous qui pourrissez la boum en discutant de politique ! Jusqu'à que le moral des troupes flanche et qu'elles s'extasient sur des chanteurs caverneux. Dégagez pompeux !

 

Parfois vous êtes plus sémillants : vous préférez passer la soirée à boire du champagne dans le carré VIP avec votre portefeuille sur la table.

 

On me l’a dit ! Je le sais : Vous prenez en photos des derviches tourneurs pour vous moquer après, bande de pieds plats ! Laissez-nous : rejoignez votre confrérie d'enquiquineurs qui se plaignent qu'on casse vos assiettes.

 

Loin de vous, au pays d'Esther Williams, de Fred Astaire, Ginger Rogers, Gene Kelly et Cyd Charisse, les parapluies circonfèrent, les décolletés tournicotent, les canapés se retournent comme des crêpes, les claquettes claquent et les soeurs jumelles errent dans les ruelles, en quête de beaux jumeaux latins pour danser dans les bouges  de Buenos Aires.

 

These boots are made for jumping.

 

                                                                                                              Signé Pardie

05/03/2012

Retour définitif et durable des lettres aimées

Contre les blondes 

Madame,

Depuis Jacques Brel, je sais que les Frida deviennent des Margot. 

 

Ne dégrafez pas votre corsage, joli épi de blé !

L'été vous cuirait ! Cachez vous sous la charmille, car votre chevelure cendrée ne sera vite que feu de paille. Passez les moissons à l'ombre et arrêtez de vous vanter d'être parente du grand astre d'or.

 

Plutôt que dorer votre toison, il eût mieux valu qu'il éclaire votre ampoule!

 

J'aime à songer à un monde sans blondes, délesté de Coca Cola Light, de Princesse Tam Tam, et de Feux de l'amour. Mais vous êtes là et je dois bien me résoudre à aimer la lingerie, les jeans taille basse, et les autobronzants.

 

Je déteste vos boucles blondes : elles me rappellent les ondulations des vagues, et j'aime trop à naviguer sur votre chevelure.

 

Sans le mal de mer, veuillez croire Madame qu'il se pourrait

 

que je vous écrive

à nouveau.

 

Zadig sans Voltaire