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16/11/2012

La première séance

J’ai eu de la chance. Je n’ai même pas eu à l’inviter, Bérénice m’a trainé voir un film d’art et d’essai, (soupirs trois fois) c’est sûr qu’avec un nom comme ça elle allait pas me proposer de voler des bagnoles. Ni une, ni deux, je mets ma plus belle chemise, avec des surpiqures qui brillent, façon Brodeback montain, sans le cheval, mais avec Bérénice et nous voilà dans une ruelle étroite, ringarde à côté d’un magasin de pelotes de laine. En face du cinéma indépendant, mais je dois vous faire une confidence, il était pas indépendant, il était pire. Il était tellement indépendant qu’il était marginal. Il était tellement noir qu’au début j’ai cru que c’était un magasin de téléphonie pour appeler en Syrie avec des cartes prépayées, mais j’ai levé les yeux et avec Béré on a vu les affiches.


Deux films. Deux chefs d’œuvre.

Un film grec « La laitière ne passera pas trois fois »
Dessous y avait des extraits de journaux pour nous donner envie de le voir.
Télérama, « On rit, on pleure, on boit du petit lait »

Oui je sais, j’ai trouvé que c’était un peu limite comme jeu de mots, c’est pas mon genre. Moi j’aime l’humour fin, l’humour qui fait réfléchir.

Technikart, vous savez, c’est un gros magazine avec que des mots nouveaux dedans comme "métrosexuelle", "drum and bass", "cougar"
Donc Technikart ils avaient mis « Un film grec tellement intelligent qu’il fait tourner le yaourt » Et ils concluaient Vous allez être brassé »

Bérénice de toute façon, elle avait choisi avant de venir.

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