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12/07/2012

Comment gagner au tiercé en 2013?

Amis écrivains désargentés, quelques suggestions pour garder la tête haute.

Leçon n°1

Pourquoi pas le loto et son hasard pur?

Car la réflexion préparatoire du tiercé le rend nettement plus profitable pour l'estime de soi, ce qui n'est pas du luxe. Personne ne vous enlèvera votre victoire.

Pourquoi pas le Strip poker?

Parce que c'est le cheval qui a froid.

Fort de votre détermination à choisir ce sport, je peux donc vous dispenser mon premier conseil :

 NE JAMAIS NÉGLIGER LE NOM  DU CHEVAL.

Plus le nom vous paraît déplacé, plus  il a des chances de victoires.
Exemple concret : Oyonnax vainqueur du Prix d'Amérique 2010.

Imaginez à quel point ce nom est dur à porter, quel moral d'acier pour s'affranchir de ce terrible hasard de naissance. Ne faut-il pas une croyance absolue dans ses chances de victoire pour oser présenter à Vincennes "Nantua", "Sucy-en-Brie", ou encore l'étalon susnommé?

Repérez le syndrome " J'me voyais déjà en haut de l'affiche" et c'est vous qui serez dessus.


À bientôt, pour de nouvelles leçons et, d'ici là, tâtez le terrain.

05/07/2012

Alimentaire mon cher Watson!

Où l’auteur se rend compte tardivement que son titre n’est pas très américain, mais peut-être que la faim est universelle.

Des bouches à nourrir

46 millions de personnes aux États-Unis vivent sur les coupons d’alimentation, environ 15 pour cent de la population. Le nombre de bénéficiaires a explosé depuis la crise financière de 2007. C’est comme si au lieu de nourrir toute la famille, on nourrissait Les Chicago Bulls.

Y’en a marre de Wal-Mart ! Tu vas voir ! Elles passeront te séquestrer le patron avec deux amishs lesbiennes.

Nombre de bénéficiaires des bons ont un travail rémunérés, par exemple chez Wal Mart, mais dont le salaire horaire est insuffisant pour se nourrir, donc ils ont recours aux coupons qu’ils dépensent, par exemple chez Wal Mart. Il faudrait faire passer le goût du pain à la grande distribution. Je t’enverrai les Bikinis Bandits faire le ménage. …

Beaucoup d’élus, peu d’inscrits

Une personne sur trois qui pourrait être éligible au programme n’en fait pas la demande.

Repeindre les cagettes d’espaliers

Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont fait des efforts pour éliminer la stigmatisation associée au programme.. Le nom a changé. Les coupons sont remplacés par des cartes qui ressemblent à s’y méprendre à des Amex. Certains bons permettent d’acheter des graines pour planter des abricotiers. Et oui le pauvre a le droit à l’autosuffisance.

La petite Alma a faim en Alabama

En mai 2011, un tiers de la population de l’Alabama.fait appel aux timbres alimentaires.

Le salaire minimum fédéral de 7,25 $ de l’heure permet de se payer un tube de ketchup, et de faire croire qu’on est mort dans sa baignoire.

Pour toucher l’assurance. Il y aura bien un membre du tea party pour croire que c’est une pratique courante.

 

 

 

03/07/2012

Le Champagne en image

Une vidéo de la remise des prix diablement Rive Gauche.

23:18 Publié dans Actualité | Commentaires (0) | | Digg! Digg |  Facebook |

27/06/2012

Idée sortie haute couture - La Source

Les costumes merveilleux réalisés par Christian Lacroix et toute l'équipe de l'Opéra Garnier pour LA SOURCE sont exposés à Moulins. Et l'affiche est d'un bleu à pâlir.


http://www.francetv.fr/culturebox/les-costumes-du-ballet-la-source-signes-lacroix-exposes-au-cncs-a-moulins-101731

22/06/2012

Textile

J'aimerais tant pouvoir créer des lampadaires avec des dessous de verres, des masques africains avec de la cire d'abeille, glisser des pétales de Baccarat dans des robes de danseuses, coudre des textes sur ton sourire, étirer la soie, faire taire mes mains taiseuses, mais je ne sais que télécommander des bateaux dans des fontaines rondes, donner des clefs d'hôtel à des couples en escapade, coller des coupures de presse. Je ne suis pas bricoleur et repeindre une table est un exploit, recoudre un bouton une chanson de gestes, et poser du carrelage mon apocalypse now.

Du coup, pour me rattraper j'essaie vainement d'avoir l'imagination concrète et de soigner la coupe de cheveux de mes héroïnes.

23:08 Publié dans Inclassable | Commentaires (3) | Tags : mode, couture, bricolage, littérature | | Digg! Digg |  Facebook |

21/06/2012

Petit malaise passager

Elle avait un patronyme qui invitait à se laisser porter par une vague sur les plages de Biarritz. Avec une particule, d'écume, de sel, des embruns, et des boucles comme une sorte d'invitation au voyage. En pension, elle allait de la fenêtre au lit et du lit à la fenêtre mais cela ne la gênait pas. Il y a des gens qui ont assez de rêves pour vivre dans deux mètres carrés. Peut-être était-ce un sorte de poisson rouge? Je sais qu'elle aimait Stendhal, ses orangers, son Lac de Côme et ses héros qui n'ont d'existence que de papier. Mais elle en avait parfois marre d'assister aux cours. Elle passait souvent une après-midi entière à lire une revue sur le lit de l'infirmerie. Elle est Dandy. Elle préférait raconter des bobards à l'infirmière que de subir le fil des jours. Si elle était un fruit, ce serait une clémentine, et si elle était ta mère, ce serait ta soeur. Je n'ai jamais compris qu'elle puisse vouer une passion à Charlie Hebdo. Qu'une fille lise un revue pareille me semblait la négation de la féminité, comprenez-moi, je suis pour la liberté d'expression, mais rien ne nous oblige à lire les élucubrations de soixantenaires barbus, cracras et avec des casquettes. Moi j'aurais lu **** à l'infirmerie. Elle aimait sûrement, comme Sagan, qui s'enfuyait sur les bords de Seine, profiter de "ces heures lentes et grises". Elle fumait cigarette sur cigarette. Est-ce un problème les cigarettes quand la chevelure virevolte comme une plage à marée haute?

Sinon ses mouvements de sourcils étaient fameux. Il y en avait un qui voulait dire "Ha bon", un autre qui voulait dire "Adieu". Et je pense qu'elle n'avait nulle idée des raisons de mes tremblements, tandis que je lui adressais deux mots le café à la main, quand je ne le renversais pas. Des fantaisistes tentèrent de lui faire croire à l'arrivée prochaine d'un Prince africain dans la pension, un certain Modeste Koulibali. Je n'ose croire à la beauté de son regard lorsqu'elle lisait les lettres. Cela donnait, je crois des formules du genre "Son excellence l'ambassadeur du Burkina Faso, vous remercie d'accueillir chaleureusement votre nouveau camarade Modeste Koulibali, titulaire d'une bourse supérieure, délivrée par le Chef de l'Etat et récompensant la haute tenue des résultats et sa propension littéraire etcaetera, etcaetera". J'aurais voulu être une petite souris pour voir à quoi ressemblaient ses froncements de sourcils à ce moment-là. Je me souviens d'une promenade en pédalos entre copains, "rame, rameurs, ramez" , amis, mais avec les pieds. Je ne saurais vous décrire son maillot de bain, parce que je regardais son visage.

Et d'une escapade magique, une après-midi, à la Bibliothèque municipale, passée à lire un roman de notre professeur d'Espagnol, en pouffant,  parce que bien avant Zone il ne contenait pas de ponctuation et ne racontait en une seule phrase que des choses horribles dont un enfermement dans une cave. Record absolu de froncements de sourcils, rires et le bonheur définitif de ne pas l'avoir embrassée.

21:56 Publié dans Portraits | Commentaires (2) | Tags : littérature, amour, sagan, océan, mer | | Digg! Digg |  Facebook |

19/06/2012

Présidé par David Foenkinos.

Samedi 30 tout le gratin (de brie) de la Littérature et du Cinéma.

 

En pleine nature, et dans la simplicité, sans bande-annonce tapageuse...

Celui qui a un stylo dans la bouche viendra en soucoupe volante.

10/06/2012

Buon giorno

Scaramouche se disait "ce garçon n'est pas franc, cette fille est une menteuse", aussi décida-t-il de se réfugier dans son arbre.

Il y installa un cellier pour stocker flacons et réserves de patés, fort de cette autosuffisance, il passa son dimanche à dormir, indifférent au tictac du pic-vert.

Et il vous souhaite une bonne journée.

19/05/2012

Monumenta, le Bain révélateur

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La visite procure l'impression de se promener sur les parois arrondies d'un téléobjectif ou sur la première palette primitive,celle de vos cinq ans quand vous gribouilliez sur la table. Les pieds se retrouvent pris dans les bleus. On redécouvre ses chaussures. Les yeux levés s'épuisent dans les diffractions.

La nef change triplement de couleur : selon l'heure de la journée, le lieu où l'on regarde et la lentille que l'on choisit.

VERTE. 

ORANGE. 

BLEU.  JAUNE.

Le créateur bannit le rouge mais garde le cercle. Le nerf optique s'épuise dans les arcs et parfois les gens déambulent au plafond. Il était une fois.

Comme si l'artiste, au fait de la beauté du monde, en avait révélé les couleurs.

                                                   Daniel Buren, Nef du Grand Palais, jusqu'au 21 juin.

 

16/05/2012

Un petite pensée pour Nanni Moretti

 

...à danser dans une pasticceria, un gâteau à la main.

13/05/2012

Contre les oiseaux

 

 

A-t-on déjà vu créature plus  inutile ? Le cri des mouettes, les gazouillements du moineau, le chant du rossignol, les jacasseries du perroquet, le pépiement des oiselets. Le sifflement de la buse, le hululement de la chouette, le cri du cormoran, les froissements d’ailes des turquoisines…

 

Bon sang !arrêtez de passer votre journée à chanter ! Ramenez du travail. Tourterelle, Tourterelle, tu t’envoles à travers ciel. Les battements d’aile d’une hirondelle blessée. Les oiseaux de Braque et les amputations. Quittez. Il n’y a plus de place pour vous dans la grand-ville. Ce ne sont pas des perchoirs. Regardez : des caméras de surveillance. Quel manque de clairvoyance, Madame la Mésange !

 

Même les Albatros se son envolés. Alors jolie mouette, alors  pigeon voltigeur, alors faucons, restez à Malte, là ou il y a encore quelques rocs non mazoutés pour vous poser.

 

Il n’y a plus de péninsules. Elles sont démarrées. Plus d’île de Pâques. On ne fête plus que Noël. Et vos défenseurs sont des hurluberlus qui prônent le droit des animaux avec des mitraillettes. Dégagez.

 

Alice connaît un pays où vous pourrez vous poser.

 

 

                                                                       Jim Mimipinson (prononcez à l’anglaise)

22:40 Publié dans Lettres | Commentaires (0) | Tags : lettre, oiseau, rimbaud, ile de pâques | | Digg! Digg |  Facebook |

05/05/2012

Bleu acier (1ère partie)

 

        Ethan se glissa entre deux entrepôts, dont l’interstice lumineux lui indiquait la direction du port. Il ne voyait rien, si ce n’est en baissant la tête quelques oranges qui roulaient sur le sol. Ses pas s’aimantaient au reflet moiré de l’eau et aux sirènes des porte-conteneurs.  Il jeta un œil derrière lui et vit la colline de Haïfa plongeant vers la mer. Il avait du mal à imaginer que Haïfa ait pu être une étendue d’oliviers avant de devenir cette friche industrielle posée sur l’eau comme un rail rouillé. Il dépassa un entrepôt de chaussures, puis un local réfrigéré de fruits et légumes. Il marchait, avec la nonchalance d’un promeneur qui profite de chaque instant. Les porte-conteneurs  lui paraissaient d’inquiétantes créatures d’acier, surmontées de grues rouges et son regard peinait à embrasser l’immensité de leur surface de portage. Il cherchait un bar pour y dérouler sa fin d’après-midi. La chaleur s’emparait de lui et  la reflection de l’eau, loin de véhiculer l’air du large, figeait chacun de ses gestes dans une éternité ensoleillée. Chaque mouvement lui coûtait et accentuait son désir de s’asseoir sur une chaise.

 

     Il était évident, en balayant l’ensemble des installations portuaires, que les hommes se laissaient happer  par une volonté de saccager la Méditerranée, du moins Ethan le pensait-il en se baladant dans cette décharge à ciel ouvert, vidée de présence humaine à l’exception de quelques marins effrontés, qui sautaient de leur pont dans des flaques d’huile peut-être pour impressionner des navigatrices du dimanche, aux boucles brunes qui se déroulaient dans leur dos nu comme un tapis d’algues,  et faisaient virevolter leur hors-bord dans le port avant de partir se balader en mer. C’était sans doute une manière de leur dire bonjour et de braver la saleté du quotidien dans des sauts héroïques, qui n’avaient pour seul mérite que de justifier à leurs yeux d’avoir mis un pied devant l’autre ce matin-là. Il les apercevait s’élançant dans un ballet rythmé, droits comme des citrons, avant de disparaître dans l’eau noirâtre pour mieux ressortir, fierrots en agitant la main. Mais toute cette ferraille lui donnait mal au cœur, ces carcasses, ces voyages sans âmes, ces soupirs sans amour. Ethan longeait désormais la mer, qui toute souillée qu’elle était de la fièvre du commerce, matérialisée par ces bateaux charrettes pleins à ras bord, toute souillée, conservait malgré tout cette bleuité d’innocence qui réveille les âmes fatigués de Joseph Conrad. Car la mer resterait le rêve d’immensité, malgré le village global, et l’uniformisation des cultures et le tout est dans tout et réciproquement. Elle serait toujours ce qui nous sépare de l’autre, de nos futures amours, de la fille qu’on aime, des enfants qui ont grandi, des rêves déchus.

 

       Les oranges roulaient à ses pieds, c’était plutôt pas mal comme fin d’après-midi. Il trouva enfin un bar digne de ce nom avec des vrais marins dedans sans bérets à pompons. Il allait pouvoir se soûler jusqu’à la nuit tombée. Et pourquoi, lorsqu’il ne s’y attendrait plus, ne rentrerait-il pas avec une fille perdue sous le bras, cigarettes et ptites pépées. Ethan rêvait tout éveillé, aussi avait-il l’air un peu con quand il poussa la porte du bar. Il y aurait des chaises. L’établissement était tenu par deux cinquantenaires, disharmoniques, l’un parlait fort et vulgairement, l’autre n’arrivait pas à articuler un mot comme s’il avait eu une extinction de voix que l’imagination romanesque d’Ethan attribua sans ciller à un cancer des poumons. Le goût des maladies chez l’homme est inné un peu comme la marche, un baiser ou des frites. Dans le rade, enfumé en diable, ce qui corroborait l’hypothèse d’Ethan, qui lui valait  de s’adresser au barman avec une sorte de pitié de circonstance, dans le rade étaient épinglés un portrait de Che Guévara, d’Oum Kalsoum, des photos du Sinaï, et des affiches géantes du Galatasarai. ce qui lui donna idée de commander un café turc, pour vérifier la raison obscure de ces amitiés ottomanes. Le café se révéla plein de marc, mais trompa sa solitude. Force était de constater que river ses yeux au fond de tasse constituait un début d’occupation. L’aphone toussa.                

 

                                                                                               ....

29/04/2012

Une délicieuse requête qui a conduit ici une ou un internaute

 

 

 

"C'est sûr eliza doolittle porte une robe très bien coupée."*

 

 

 

* Si vous vous reconnaissez dans cette citation, n'hésitez pas à m'en faire part.

27/04/2012

...à méditer

 

 

"Dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c'est faciliter la réussite des médiocres"

Michel Audiard à propos de Félix Libris


 

15/04/2012

Los Angeles, prête-moi tes rollers...

 

 

La Cité des démons

 

Des écrivains ratés se promènent en Porsche, dont ils cassent les phares pour donner une impression vintage. Le fantôme des Doors marche dans le grenier. Les riffs se perdent dans la nuit. Les yeux d'enfants pétillent sous les enseignes de glaciers.

 

Rock me, burn me

 

 

Les skateuses qui couchent avec vous s’enfuient au petit matin  avec vos vinyls. Les portes grincent. Kurt Cobain est mort. Une fille  passe la veillée funèbre une bougie à la main au bord de l’Océan. Los Angeles est la ville du rock, et si vous portez un coquillage à l’oreille, ce n’est pas les vagues que vous entendrez.

 

Tentaculaire

 

Je rêve d’y aller mais tout le monde est déçu, c’est une ville d’échangeurs, de drive in, et de panneaux d’autoroutes. Sur les hauteurs, dans une petite maison, Julie Delpy écrit des comédies, dans lesquelles son père crève l’écran un saucisson à la main. Petite frenchy dans la grande ville. Elle ne sort pas : la fumée des Hummer l’intoxiquerait.

 

Venice is a bitch

 

Des canaux, de petites maisons, le refuge des poètes de la Beat generation, les marchands de glace, les streatballers, les palmiers, les embouteillages. Nous sommes inquiets : ne serait-ce pas la Croisette, mais en mieux ? Le dernier chic sur la plage, faire du footing avec des chaussettes hautes, des Ray-ban et un Borsalino sur la tête. La lumière est surexposée, ce qui donne l’impression de vivre dans les années 1980.

 

Où l'on se gondole


 

Venise Beach est le berceau de la planche à roulettes. "Travaille-le ollie pour t'envoyer en l'air" : telle est la devise des skateuses. Le fondateur du quartier, un certain Abott Kinney, admirateur de la cité des Doges, décida de transformer les marécages en canaux.

 

En 1905, des gondolieri participent à l'inauguration.

 

 

...à contre-courant

 

Saviez-vous que l’eau est froide ? L’Océan pacifique fait semblant de donner sa respiration à la ville. Ce qui rafraîchit les sportifs  dans les salles de musculation à ciel ouvert. Les bateaux tagués échouent sur la plage, où ils se métamorphosent malgré eux en installation artistique.

 

"Dieu nous hait tous"

 

On mange une glace et hop on y va!

 

Outre les soirées organisées par le Los Angeles Time, l’une des principales distractions nocturnes réside dans la tournée des clubs de strip-tease.  C’est pas glorieux, je sais.

 

Politique

 

Kérouac a laissé son empreinte hippie. Un vent de liberté a soufflé sur la lagune et les pontons, là où les rêves sont inoxydables.

 

Les habitants de Venice beach votent Démocrates, disposent de la plus grande clinique de soins gratuits du pays pour maintenir la mixité sociale, ne mentent jamais durant les repas mondains, ont une fille adoratrice de Satan, mais ça ne les inquiète pas, car vous savez quoi ?

 

Ils sont cools.

 

Fille à la vanille

 

 

Karen a quarante ans, est douce, compréhensive, terriblement sexy, et ne ment jamais. Un goût inné pour le bonheur. Le genre de fille qui joue de l’air guitare et mange des fausses pommes.

 

 

  

 

 

08/04/2012

Joyeuses Pâques

 

            Préférez-vous les cœurs d’homme ou les cœurs en pain d’épices ?

 

            Les cœurs à la cannelle. À l’anis étoilé, à la fleur de sel. Le ciel et la mer se fondent dans les cœurs en pain d’épices. Ces objets traditionnels résistent aux orages, à la pluie, aux rayons de soleil, aux giboulées de mars.

 

            Ils ne se brisent pas comme un cœur de femme et n’ont pas le goût de la souffrance. Les cœurs en pain d’épices sont beaux, peuvent décorer les étagères, s’asseoir sur nos genoux, et servent de signes de reconnaissance dans les gares.

 

            Leur recette est secrète. Ils ne s’accélèrent pas, ne battent pas la chamade, n’ont pas le mal de mer et flottent sur la Baltique.